Manomètre à tube de Bourdon de marque LANSO
À l’intérieur d’un manomètre, on peut trouver différents types d’organes de mesure dont on va exploiter la capacité à se déformer d’une certaine manière sous l’effet de la pression.
Les manomètres à tube de Bourdon : le tube de Bourdon, également appelé tube manométrique, est un tube cintré de profil ovale. La pression du fluide à mesurer agit à l’intérieur du tube : celui-ci se redresse lorsque la pression augmente. Un mécanisme amplifie les mouvements du tube et les transforme en mouvement de rotation pour l’aiguille.
Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour des pressions de 0,6 à 4000 bar, ils sont sensibles aux surpressions. Pour les fluides agressifs, le matériau du tube de Bourdon doit être adapté.
Les manomètres à membrane : la pression du fluide s’applique sur l’une des faces d’une membrane mince ondulée. Un mécanisme transforme la déformation de la membrane en mouvement de rotation pour l’aiguille.
Les manomètres à membrane mesurent des pressions de 16 mbars à 40 bars, ils tolèrent une surpression très élevée. La membrane est plus facile à protéger des fluides agressifs, on peut lui appliquer un revêtement de protection ou poser un film intermédiaire.
Les manomètres à capsule : la capsule est constituée de deux membranes assemblées sur leur circonférence pour former une cavité étanche, la pression du fluide est appliquée à l’intérieur de la capsule qui se dilate au gré des variations de pression. Un mécanisme transforme la déformation de la capsule en mouvement de rotation pour l’aiguille.
Les manomètres à capsule sont utilisés pour de basses pressions de 2,5 à 600 mbar et ont une résistance à la surpression limitée.
Les manomètres à soufflet : la pression du fluide est appliquée à l’intérieur d’un soufflet (cylindre annelé à parois fines). Un mécanisme transforme les changements de longueur du soufflet en rotation pour l’aiguille.
Les manomètres à soufflet sont utilisés pour de basses pressions de 60 à 1000 mbars.