Pour des applications de puissance importante, le moteur lent et le moteur rapide peuvent se trouver en concurrence. Les facteurs qui doivent être pris en compte pour établir votre choix sont :
- Le type d’application ;
- La puissance maximale et moyenne à transmettre ;
- Les spectres de vitesses et de couples de l’arbre de sortie ;
- Les charges extérieures pouvant être reprises par cet arbre de sortie ;
- Les possibilités d’implantation, le poids, la durée de vie escomptée.
D’autres critères comptent également : les rendements, le rapport poids/puissance, la maintenance, etc. Aucun d’eux n’est à négliger.
Qu’ils soient lents ou rapides, les moteurs possèdent un rendement volumétrique (fuites internes et externes).
Pour des systèmes de production nécessitant des performances élevées, plusieurs moteurs sont possibles, notamment les moteurs à pistons axiaux ou à axe incliné. Avec une puissance pouvant atteindre 500 kW, un couple de 160 daN.m et une plage de vitesses possibles de 50 à 300 tr/min, ils offrent de bonnes performances, avec un bon rendement (supérieur à 0,9). Pour des lignes de production ne nécessitant pas des vitesses élevées mais une bonne robustesse, on utilise le plus souvent des moteurs à pistons axiaux et plateaux doubles. Avec une puissance pouvant atteindre 250 kW, un couple de 1 000 daN.m pour une pression de 250 bars, ils acceptent une grande plage de vitesses tout en donnant un bon rendement (90 %).
Pour les vitesses très basses, les moteurs à pistons radiaux peuvent également être utilisés, notamment en technologie à barillet tournant. Ils possèdent une gamme de vitesses allant de 5 à 500 tr/min. Leur puissance peut atteindre 350 kW et le couple 650 daN.m, pour une pression de 450 bars. Enfin, pour les applications sur machines agricoles, travaux publics ou encore balayeuses, le moteur hydraulique orbital est idéal. Il nécessite une vitesse peu élevée et se décline en différents types suivant la vitesse de rotation et la capacité de couple maximum.